A l'instar de sa musique, la cuisine du Brésil est issue d'influences européennes, indigènes et africaines. Plusieurs des techniques de préparation sont d'origine indigène, mais ont été adaptées par les esclaves africains et les Portugais. Les esclaves exécutaient leurs propres recettes en remplaçant les ingrédients qui leur manquaient par des ingrédients locaux.
• La feijoada, le mets typique du pays, en est un bon exemple. Composée d'haricots noirs ou marrons (carioca) et de différentes pièces de porc salé et fumé, elle est accompagnée de riz blanc, de farine de manioc, une tranche d'orange et une sauce épicée. L'ensemble est divin !
• Le rodizio ou churrasco est natif du Sud du Brésil où prédomine la culture des « gaúchos » (au Brésil, l'on prononce avec l'accent tonique sur le í : ga-ú-chos). Les gardiens de troupeaux qui peuplent la partie la plus méridionale de l'Amérique latine sont les rois de la grillade de bœuf. Les rôtisseurs brésiliens ont remplacé, au fil du temps, le bœuf entier par des pièces choisies et ils ont rajouté, surtout en amuse-bouche, des viandes de porc, de poulet, de charcuteries, mais aussi d'animaux sauvages tels que l'alligator, la cochon sauvage (javali, tatu, capivara, etc. ), de la viande d'autruche et autres animaux très exotiques. Le rodizio est servi jusqu'à épuisement du client.
• Le café colonial est une autre spécialité du Sud. Introduite par les immigrants allemands du 19ème siècle, ce repas traditionnel a été affiné par les immigrants italiens provenant du Veneto et surtout agrémenté de vin, Il s'agit d'un brunch résolument pantagruélique qui sera servi au restaurant Maria Bonita tous les dimanches, pour votre plus grand plaisir. De la charcuterie aux viennoiseries, gâteaux et crêpes; du café au vin en passant par la bière, il y en a pour tous les goûts.